Dans le cadre de leur processus de guérison face au cancer, nombreux sont les patients qui ont recours à des thérapies en complément de la médecine conventionnelle. Très apaisantes, on se demande toutefois ce qu’il en est de leur efficacité. Voici tout ce qu’il faut savoir à ce propos.
L’oncologie : de quoi s’agit-il ?
L’oncologie est la discipline médicale qui intervient dans le diagnostic et le traitement du cancer. Elle est divisée en différentes spécialités. Il y a l’oncologie médicale qui désigne la coordination des soins ainsi que l’usage de solutions de chimiothérapie. On distingue ensuite l’oncologie radiothérapie ou radio-oncologie. Il y a également l’hémato-oncologie qui est axée sur le cancer du sang. N’hésitez pas à consulter Cancer-infos-services.com pour plus d’informations.
De plus, les cancers peuvent toucher l’ensemble des organes et des systèmes du corps. Il existe de ce fait des oncologues spécialisés dans divers types de cancers. Ce sont notamment les oncologues en gynécologie, en neurologie, en gastrologie, en urologie… L’oncologie est une spécialité en évolution constante du fait de l’apparition des nombreux traitements personnalisés.
Le rôle de l’oncologue
L’oncologue est le spécialiste chargé de traiter les cancers. La France diagnostique chaque année environ 355 000 nouveaux cas de cancer et 191 000 au Canada. Parmi les différents types de cancers les plus fréquents dans ces pays, on peut citer : le cancer du sein, le cancer de la prostate, le cancer du poumon, le cancer du côlon, le cancer du sang et du système digestif.
Le rôle de l’oncologue est de superviser et d’assurer la coordination des soins des patients qui sont atteints de cancer. Il se charge également de prescrire le traitement, de surveiller la progression du cancer et d’estimer la tolérance aux médicaments. De même, il adapte les doses de chimiothérapie. Pour les patients en fin de vie, l’oncologue contribue également aux soins palliatifs.
Les thérapies complémentaires : quelle efficacité ?
Au cours de leur traitement oncologique, beaucoup de patients associent des thérapies complémentaires. Ces dernières sont nombreuses et permettent la plupart du temps aux patients de contrôler les effets secondaires de leur traitement médical comme la nausée, l’anxiété, la fatigue… La Suisse par exemple figure parmi les pays où l’on enregistre un grand nombre de recours aux thérapies complémentaires, soit plus de 50% des patients.
Les thérapies complémentaires les plus courantes
Les thérapies complémentaires sont nombreuses et la plupart des patients y en ont recours à plusieurs. Parmi elles, on peut citer la naturopathe, le magnétisme, l’ostéopathie, la litothérapie, la chromopuncture, l’hypnose, les fleurs de Bach, les massages, la réflexologie, l’acupuncture… Les jeunes sont ceux qui ont le plus recours à ces thérapies, notamment les femmes.
Quelle efficacité réelle ?
Le recours aux thérapies complémentaires fait couler beaucoup d’encre quant à leur efficacité. Il est tout d’abord important de parler de thérapies complémentaires et non de thérapies alternatives. Des études ont en effet déjà démontré l’inefficacité de ces traitements en thérapie alternative à la place du traitement traditionnel médical. Ils viennent plutôt en appui au traitement oncologique. La satisfaction au niveau des patients n’est pas toujours unanime et l’approbation par les oncologues non plus. Toutefois l’homéopathie et la réflexologie semblent rencontrer plus de succès et produire plus de satisfaction auprès des patients selon certaines études.
Généralement, les traitements complémentaires sont tolérés par le corps médical en complément, car ils sont inoffensifs et pourraient aider les patients à mieux supporter les traitements conventionnels comme la radiothérapie, la chimiothérapie… Voilà donc le raisonnement derrière cette tolérance des thérapies complémentaires dans de nombreux hôpitaux.
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