Qu’est-ce-que le syndrome de kiss et comment le traiter efficacement ?

Le syndrome de kiss

Parmi les pathologies touchant les enfants et les jeunes de bas âges, l’on y retrouve le syndrome de Kiss. Cette affection est réputée pour attaquer les articulations. Ce qui rend les personnes atteintes anormales physiquement voire mentalement. Cependant, il s’agit d’un trouble qui n’est pas connu du grand nombre de la population. Cela en raison du fait qu’il n’est pas très répandu et ne touche qu’un nombre restreint d’individus. Quelles sont les particularités de ce syndrome ? Comment le reconnaître ? Découvrez dans cet article toutes les informations essentielles qui pourront vous renseigner à son propos.

Le syndrome de Kiss : qu’est-ce que c’est ?

Le syndrome de Kiss est perçu comme un trouble de la correspondance de grandeur, de forme ou de position que les parties du corps humain peuvent avoir entre elles et avec leur ensemble. Ceci est causé par une immobilisation des articulations que l’on retrouve à la jonction du crâne et de la nuque.

Ce qui entraîne dans la plupart du temps quelques anomalies qui touchent l’humeur, le système digestif, la posture du corps ainsi que le comportement. Pour l’histoire, le syndrome de Kiss n’a reçu une première description qu’en 1984 grâce au travail du Dr allemand Heiner Biedermann. C’est un chiropracteur (thérapeute manuel) et chirurgien.

D’ailleurs, il faudrait savoir que l’acronyme KISS se définit comme suit ; Kopfgelenk-Induzierte Symmetrie-Störung. Ce qui en français veut dire des troubles de symétrie induits par des vertèbres cervicales.

Pour être un peu plus clair, le syndrome de KISS est un symptôme qui entraîne la sortie de l’axe et la réduction de mobilité de l’articulation qui se loge entre la vertèbre de la nuque et la base du crâne. Selon la probabilité du docteur, c’est un phénomène qui touche rien que 6 % des personnes de la population du globe et plus précisément les nouveau-nés.

Comment le reconnaître ?

La reconnaissance des symptômes du syndrome de Kiss passe par l’attention que vous parents devriez porter sur vos bébés. Dès la naissance de votre enfant jusqu’à sa dixième année de vie, vous pourrez observer chez lui différents signes.

Les signes observables chez l’enfant de 0 à 2 ans

À ce stade, les remarques possibles alertant à un syndrome de kiss sont de deux types. Le premier se remarque chez le bébé par un microsome qui rend une partie du visage de votre bébé (la moitié) plus petite que le reste.

Vous aurez à remarquer aussi que son cou est incliné et que la mobilité de sa tête est réduite latéralement. Votre bout de chou aura tendance à adopter une posture inclinée. Plus précisément, vous verrez que son corps prend généralement une position semblable à la lettre C.

En raison du syndrome de kiss, il sera très sensible du côté de sa nuque en plus d’avoir un développement moteur anormal. Si vous prenez soin d’observer ses pieds, vous remarquerez chez eux une certaine déformation et votre enfant aura du mal à se déplacer sur l’un de ses côtés.

D’autres signes indicateurs sont aussi un crâne aplati (plagiocéphalie), une tendance à être agité, des troubles végétatifs comme la digestion, le sommeil, les pleurs et une tonicité musculaire non-asymétrique.

Les symptômes de type second identifiant un syndrome de kiss sont un crâne large mais pas profond (brachycéphalie), une extension excessive, une opposition lorsqu’il s’agit d’adopter certaines positions comme le fait de s’allonger sur le ventre.

L’enfant aura aussi du mal à soutenir sa propre tête et aura tendance à baver et à vomir régulièrement. Il est agité et présente des épaules relevées. Son développement moteur est anormal, il montre des signes d’hypotonie musculaire et est sensible aussi de la nuque.

Les signes précurseurs du syndrome de kiss continuent avec des pleurs à répétition, des coliques infantiles et des troubles végétatifs. Il faut reconnaître que chez certains enfants, l’on retrouve certains symptômes de type premier et second.

Les signes observables chez l’enfant de 2 à 10 ans

Au-delà de sa deuxième année, les enfants peuvent également présenter des nouveaux signes qui en réalité ne sont que la résultante du non-traitement des troubles de 0 à 2 ans. Le syndrome de kiss se montre à ce stade par des maux de tête assez fréquents, la prise de postures anormales avec une évolution motrice fine et/ou globale perturbée.

Votre enfant aura du mal à procéder à un coloriage, à une écriture comparé aux enfants de sa tranche d’âge. Il sera maladroit et restera un cloche-pied. En plus de tout ceci, il lui manquera de la concentration, il aura des difficultés ou des retards de locution donc aura un trouble de l’oralité.

A ce stade, le syndrome de kiss agira sur votre enfant de sorte à ce qu’il ait une faible perception des choses. Cela surtout en ce qui concerne son équilibre et les mouvements qu’il doit faire. Il n’aura pas le sens facile de l’orientation dans l’espace et sera hyperactif en plus de montrer une motricité très agitée.

Quelle serait l’origine de cette pathologie nommée le syndrome de kiss ?

La manifestation du syndrome de kiss chez l’être humain a toutes ses causes dans l’évolution de la grossesse ainsi que dans le déroulement de l’accouchement. En effet, la survenance d’un accident à une femme enceinte peut conduire à ce mal chez l’enfant.

Aussi, les spécialistes notifient que si le bébé adopte une mauvaise position à l’intérieur de l’utérus, cela favoriserait le blocage de la liaison du crâne. De plus, si le déroulement a été très long où il a été fait usage de matériels comme les forceps ou une ventouse pour la sortie du bébé, ce dernier peut avoir ce problème.

Que faire pour soigner le Syndrome de kiss ?

Pour le soigner, une seule solution est la plus conseillée et il s’agit de l’ostéopathie. Toutefois, afin d’avoir des résultats satisfaisants, il convient de s’atteler pour une prise en charge rapide dès l’observation des signes du syndrome de kiss.

Si les symptômes ne sont pas reconnus et diagnostiqués à temps, ce serait avec un grand mal que l’ostéopathe arriverait à redresser votre enfant (sa locution, sa marche, etc.). Il convient aussi de solliciter un médecin afin de s’assurer de l’absence d’autres pathologies et maladies. Généralement, en 3 séances, les ostéopathes sont à même de venir à bout du syndrome de kiss.

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