3 choses à savoir à propos de l’implant d’une prothèse de cheville

Le tibia et le talus sont les deux os principaux qui composent l’articulation de la cheville. Ces deux os principaux sont revêtus à la surface de cartilage qui est lubrifié par le liquide synovial. C’est un ensemble qui permet et facilite le mouvement de la cheville. Cependant, l’usure de l’articulation peut engendrer l’implant d’une prothèse.

Dans quel cas l’implant d’une prothèse s’avère-t-il nécessaire ?

Le fonctionnement normal d’une articulation peut être perturbé par une usure du cartilage pouvant provoquer non seulement des douleurs, mais aussi une perte de mobilité. C’est une situation désagréable qui nécessite généralement de se faire poser une prothèse de la cheville.

Comme ces homologues implantés au niveau du genou, de la hanche et de l’épaule, la prothèse de cheville est un implant articulaire. Le but de ce dernier est de se substituer au cartilage et à l’os malades. Le patient qui se fait implanter une prothèse à la cheville peut donc espérer retrouver une cheville non douloureuse, et qui demeure tout à fait mobile.

La composition de la prothèse de cheville

Le but principal de la prothèse de cheville est de constituer pour la partie usée de l’articulation, un substitut. Il s’agit non seulement du cartilage, mais aussi de l’os qui se situe immédiatement sous ce dernier. De ce fait, la prothèse de cheville se compose de 3 éléments : la partie talienne, la partie tibiale et enfin un élément intermédiaire très important appelé patin.

Cependant, il faut noter de toute évidence que les implants tibial et talien sont tous de nature métallique, en alliage de cobalt et de chrome. Il faut noter également que les implants tibial et talien sont dotés de revêtement spécifique qui favorise une repousse de l’os jusqu’au contact de l’implant. Ainsi, la prothèse est plus ancrée.

Le patin quant à lui est constitué de polyéthylène présentant un poids moléculaire considérablement élevé. Sa constitution lui permet de résister au maximum à l’usure.

Les pathologies concernées

Généralement, on distingue 2 grandes familles de maladies pouvant engendrer le recours à une prothèse de cheville. Il s’agit des maladies inflammatoires et de l’arthrose.

Au nombre de la multitude des maladies inflammatoires existantes, on retrouve entre autres la polyarthrite rhumatoïde. Cette dernière occasionne non seulement une destruction de l’articulation, mais aussi de ses composantes. La polyarthrite rhumatoïde est une maladie grave qui cible de façon spécifique les éléments articulaires. Pour stopper son évolution de façon durable, il faut des traitements médicaux. Cependant, dans certains cas rares où la pathologie est trop avancée et où un traitement ne serait plus utile, les spécialistes recommandent la pose d’une prothèse de cheville.

Par ailleurs, la grande majorité des cas faisant appel à l’implant d’une prothèse de cheville est engendrée par l’arthrose. C’est en effet une usure articulaire d’origine mécanique qui est généralement causée par des défauts d’axes de l’arrière pied, une fracture du tibia, instabilité chronique de cheville et bien d’autres. Lorsque cette pathologie atteint un certain niveau de gravité, l’implant d’une prothèse de cheville s’avère nécessaire.

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