CBD et THC : on fait le point !

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CBD et THC, il est temps de faire le point. Le THC est considéré comme étant l’élément terrible du cannabis tandis que le CBD est perçu comme la molécule aux nombreux bienfaits. Il faut dire que l’univers du cannabis est rempli de confusion et d’interrogations. C’est la raison pour laquelle de nombreux amateurs ne parviennent toujours pas à faire la différence entre les deux éléments que sont le CBD et le THC. Est-ce votre cas ? Voilà un guide sur leurs caractéristiques et leurs effets, qui vous permettra d’y voir plus clair.

Les cannabinoïdes : toujours aussi mal connus de la majorité des consommateurs

Le cannabis est au cœur de nombreux débats, et la plupart se sont déjà fait un avis fixe et tranché à propos de son utilisation. Or, on le connaît encore mal. La structure moléculaire du cannabis est très complexe. Au moins 85 cannabinoïdes distincts ont été identifiés. Ce sont des molécules exclusives à la plante, et qui diffèrent les unes des autres. Elles agissent sur certains récepteurs du corps et entraînent des effets plus ou moins considérables.

Parmi les cannabinoïdes les plus connus, il y a le THC dont l’appellation complète est Delta -9 — tétrahydrocannabinol. C’est la molécule la plus présente naturellement dans les plantes de cannabis sativa. Il est notamment réputé pour son effet psychoactif. On l’oppose au CBD ou cannabidiol ou cannabis thérapeutique qui lui, procure des effets plutôt apaisants. Il s’agit du second cannabinoïde le plus étudié après le THC. Si vous recherchez des produits à base de CBD, consultez par exemple le site cbd-monkey.com qui est une boutique spécialisée de référence.

CBD et THC : à propos de la différence moléculaire entre ces deux cannabinoïdes

Une analyse détaillée des molécules de CBD et de THC permet de constater que les deux ont des structures très proches. Leur composition chimique est en réalité identique :

  • 21 atomes de carbone,
  • 30 atomes d’hydrogène,
  • 2 atomes d’oxygène.

La contradiction réside dans l’arrangement des atomes entre eux, notamment l’emplacement d’un seul atome d’hydrogène. À échelle humaine, on peut ignorer cela, mais, dans les faits, les effets provoqués par le changement de position de l’atome d’hydrogène sont immenses.

Le scientifique à l’origine de cet isolement de la molécule de THC est un chercheur israélien. Une année avant, il était déjà en mesure de définir la structure du CBD, alors seulement isolé. Grâce à lui et ses équipes, les différences entre le CBD et le THC ont été plus claires.

Le corps humain possède un système endocannabinoïde. On trouve au niveau de celui-ci deux types de récepteurs : CB-1 et CB-2. Les premiers sont situés dans certaines parties du cerveau tandis que les CB-2 sont répartis entre le système nerveux et le système immunitaire. Du fait de leurs différences moléculaires, le CBD et le THC n’interagissent pas de la même façon avec ces récepteurs. C’est donc ici que se trouve la différenciation de leurs effets.

La différence entre les effets du CBD et ceux du THC

Le THC fait provoque des effets euphorisants, et figure par conséquent dans la liste des tétrahydrocannabinols catégorisés comme stupéfiants et interdits par la loi. Il est ainsi la cause de la consommation récréative du cannabis qui est interdite par la législation française.

Quant au CBD, il est plutôt un calmant et un sédatif. Cette molécule a certains effets reconnus et d’autres qui le sont moins. L’absence de données scientifiquement prouvées fait que ses vertus apparentes sont jugées insuffisantes pour le mettre au rang de médecine conventionnelle. Toutefois, le CBD n’est pas psychoactif.

Les différences entre le CBD et le THC sont principalement visibles au niveau des effets de chacun. Le CBD semble être en mesure de ralentir ou même de corriger certains effets indésirables du THC. Par exemple, ses propriétés calmantes permettraient de réduire le sentiment d’angoisse pouvant parfois être causé par la prise de tétrahydrocannabinol.

De manière encore plus précise, des études ont démontré une certaine capacité du cannabidiol à inhiber ou limiter l’action du THC sur l’organisme, en particulier son caractère addictif et ses effets psychoactifs. C’est la raison pour laquelle il est généralement recommandé à ceux qui souhaitent arrêter la consommation du cannabis. Bien que ces études nécessitent plus d’approfondissements, elles semblent démontrer que le cannabidiol réduit le sentiment d’addiction. Ainsi, les différences entre CBD et THC n’opposent pas ces deux cannabinoïdes, mais renforcent plutôt leur complémentarité.

CBD et THC : à propos de la légalité

L’utilisation du THC est régie par une réglementation très stricte. En réalité, il est clairement interdit en France et fait partie de la liste qui regroupe les différents stupéfiants. Quant au CBD, il n’y a aucune action addictive qui lui est attribuée. Ce qui veut dire qu’il n’est pas un stupéfiant. Il n’entraîne pas de dépendance et ne contient pas de substances toxiques. Cependant, il est essentiel de s’assurer de son mode de production afin d’éviter l’exposition à des substances chimiques externes. Toutefois, le fait de dire que le THC est illégal et que le CBD est légal reviendrait à prendre un raccourci beaucoup trop rapide.

La loi européenne stipule que les plants ayant une teneur en THC qui ne dépasse pas 0,3 % sont légaux. Et ce sont ces mêmes plants qui permettent la conception de produits dérivés CBD. Ainsi, les produits à forte teneur en CBD commercialisés en France ne sont pas totalement dépourvus de THC. La plupart en contiennent, mais à une dose légale, d’où l’expression de cannabis légal. Il existe toutefois également du CBD qui ne contient aucune trace de THC : il s’agit du CBD issu du cannabis America.

Le CBD et le THC sont bien différents, tant dans leur fonctionnement, leur statut légal, leurs effets et leur dangerosité. Le THC est une drogue au potentiel addictif considérable tandis que le CBD ne présente aucun risque d’addiction. Cependant, le THC est toléré à un certain seuil (0,3 % désormais en France) dans les produits dérivés du CBD. À ce pourcentage, il ne présente en effet pas de risques d’effets psychotropes.

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